Dans la toute dernière scène, à la fin du film, on voit Cobb rentrer chez lui à Los Angeles et retrouver enfin ses enfants dont il a été si longtemps séparé.
Il les voit tout d’abord de dos, exactement comme dans ses rêves / souvenirs, avant qu’ils ne se retournent et qu’il voit enfin leur visage (contrairement à ses souvenirs où il n’y parvenait pas).
Juste avant le générérique, Cobb lance la toupie (le totem de sa femme Mall), et s’en va retrouver ses enfants. La toupie tourne, mais semble vaciller. Le film se coupe avant que l’on puisse savoir si la toupie va tomber et s’arrêter (signifiant que nous sommes dans la réalité) ou continuer à tourner indéfiniment (signifiant que nous sommes dans un rêve).
C’est cette fin volontairement mystérieuse qui ouvre les portes à de nombreuses théories et interprétations du film Inception, que je vais essayer de rassembler sur ce blog dans la section « Interprétations« .
Il y a d’un côté les théories « pro-réalité », qui pensent que la toupie va tomber et que Cobb retrouve vraiment ses enfants, et les théories « pro-rêve », qui pensent que Cobb est toujours en train de rêver. Chacune a ses éléments pour et contre, je vous invite à les découvrir !
A suivre : Interprétations de la fin du film Inception
et…. je prépare mon interpretation …. mais pour l’instant, c’est une ébauche, ça part dans tous les sens…. le concepte du temps en est tiré justement… et petit spoiler, c’est Saito qui pratique une inception sur Cobb ^^
J’ais aussi un peu de mal avec le concepte du temps dans ce film, car s’il est démontrer que plus on plonge profondément, plus le temps s’écoule lentement dans la réalité mais plus vite dans les rêves. il y a seulement une chose qui me turlupine, c’est que l’inconscient, comme le conscient, n’est régis que par une seule chose : la transmission d’information par courant électrique entre chaques synaps du cerveau. A une profondeur ou à une autre, il arrive un moment ou la vitesse de transmission de ces informations en est à son maximum, donc le nombre maximum de niveau d’iréalité que l’on peut atteindre est déjà déffini. me basant sur cette simple constatation, il est juste de préciser que le nombre de niveau maximum que l’on peut atteindre doit pouvoir se calculer et ne devrait pas dépasser 4 voir 5 niveau, car comme toute machine mécanique ou biologique (oui oui, les microprocesseur sont et resteront mécanique!!!) au delà d’une certaine fréquence de fonctionnement, elle commence à chauffer et à surchauffer. je pense que Nolan lui-même y a aussi penser mais qu’il n’a pas cru bon de l’expliquer, laissant pour cela justement un point clé de son scénario complètement dans l’ombre, pour que… l’on s’y attarde ? va savoir
Car si le nombre de plongée n’est pas limitée par l’un, elle l’est par l’autre….
Personnellement, c’est la symbolique suivante qui me marque le plus:
« le rêve de revoir ses enfants »… devient enfin réalité. Cobb n’a donc plus besoin de regarder la toupie. Et c’est bien la découverte du visage de sa fille qui confirme le retour à la réalité.
(Moi, je vous le dis, on est pas prêt de revoir une fin de cinéma aussi brillante!)
Bonsoir,
Pourquoi le regardent il avec cet air goguenard, au moment ou il se réveille dans l’avion, ou plus tard dans le hall de l’aéroport, si ils ne sont que des projections qu’il a utilisé dans son rêve ?
Pour moi l’ensemble du film est un rêve tout simplement parce-que, a mon sens, l’idée de départ de Nolan est que nous regardons un film dans une même salle, que nous expérimentons un rêve partagé en somme, le niveau 0 c’est « nous ».
L’inception a d’abord et avant tout été pratiquée sur nous, spectateurs, Nolan nous a implanté l’idée du doute (doute entre la réalité « perçue », circonscrite a nos sens et de la réalité « absolue », tangible et indiscutable), ce film nous fait explorer notre propre inconscient en nous amenant a nous remémorer et nous questionner sur nos rapports individuels avec nos parents, notre rapport a la culpabilité, la trahison, l’amour, l’amitié, etc … Finalement Dom est en chacun de nous et tant qu’il ne reviendra pas parmi nous c’est qu’il rêve, la toupie ne tombera donc pas …
Moins symboliquement, Dom et Mall sont censés être dans les limbes, se suicider au niveau des limbes devrait les ramener directement a la réalité -> Quand Dom et Saïto/Vieux se suicident, ils se réveillent dans ce qui est décrit comme la réalité (le niveau dans lequel tout le plan d’inception sur Fisher a été élaboré). Or quand Ariane, meurt dans l’une des scènes finales en se jetant du haut d’un building, on la voit clairement s’éveiller a chacun des niveaux intermédiaires et tenir une discussion après s’être extirpée du van.
On peut donc en déduire que le niveau des « buildings », le niveau construit par Dom et Mall n’est pas en réalité celui des limbes, en se suicidant a ce niveau Dom et Mall ne sont donc pas revenus a la réalité mais simplement a un niveau de conscience supérieur, Mall a eu raison de se suicider encore et Dom est dans l’erreur, le niveau qu’il considère comme la réalité n’est en fait qu’un rêve.
A mon sens plusieurs points jouent en faveur de cette théorie, la symbolique mythologique d’Ariane, certains dialogues ou Miles demande explicitement a Dom de « revenir a la réalité » en arguant que de simples présents ne remplaceront pas un père absent (autrement dit que ses véritables enfants l’attendent la haut), un plan en hauteur très clair de la ville de Mombasa qui la fait ressembler a un labyrinthe, les transitions brusques entre villes et situations y compris dans le pseudo niveau de réalité, l’impossibilité pour Dom de faire sortir ses enfants des états-unis (pourquoi ne pas les rencontrer a Paris puisque Dom semble pouvoir se déplacer relativement librement dans le monde).
Tout cela reste bien sur une théorie parmi des centaines d’autres au sujet d’un film passionnant et qui n’est pas prêt de cesser de passionner les foules …
Bonjour,
Pour moi il s’agit d’une personne (Cobb) qui rêve qu’il rêve.
Il se réveil dans l’avion qui le ramène aux US.
Dans son rêve il fait intervenir les passagers qui sont autour de lui.
Avez-vous déjà rêvé que vous rêvez?
FELICITATIONS !!
… tu viens de poster le 500ème commentaire du blog ! Bravo !
Bon ya rien à gagner, mais je suis certain que tu es content quand même !! ;-p
La question étant du coup, voit-on la mallette lorsqu’il se réveille dans l’avion ?
Si pas de mallette, explication tout à fait plausible, si la mallette est là et qu’elle a servi a les sédater, ça ne tient plus. Si quelqu’un s’en souvient…
Bon je viens de voir le film, j’ai pas compris tous les dialogues parce que je l’ai vu en espagnol et que je suis pas encore bilingue, mais je vais quand même donner ma théorie, bien qu’elle soit purement intuitive et dénuée d’arguments « gadgets », style il lui manque sa bague ou sa toupie etc:
alors voilà, pour moi il est dans un rêve du tout début du film jusqu’au réveil dans l’avion à 1 min de la fin. En gros c’est juste un mec normal qui prend son avion, qui pionce, et qui fait un rêve complètement délirant (comme tous les rêves) pendant 2H30, et les personnages sont juste ceux qu’il a autour de lui et qu’il a aperçus vite fait avant de s’endormir. Pourquoi ? Quand il se réveille j’ai franchement eu l’impression qu’il connaissait aucun des mecs, mais qu’ils les regardaient genre « déjà vu » mais sans plus. Ensuite, dans ce qui est sensé être la « réalité », il croise son père, qui se trouve être un prof de fac qui lui présente une étudiante (l’architecte j’ai plus son nom), bizarre non?
bref, j’ai peut-être rien bitté mais ça me semble l’explication la plus simple. à la fin il retrouve ses gosses dont il a rêvé, forcément, et on voit pas sa femme, bien que je m’attendais à la voir. Elle est donc bien morte puisque c’est le daron qui s’occupait des gosses. La fin on a l’impression qu’il plane, juste comme quelqu’un qui sort d’un rêve, point barre.
pour conclure c’est quand même bien moins barré que david lynch. mulholland drive j’ai du le voir 4 ou 5 fois pour griller l’histoire et les phases rêve/réalité
COBB et non pas COBBS ! OUPS !! j ‘ AI amalgamé le S de MILES ! sorry
ET SI FINALEMENT IL Y AVAIT 2 TOUPIES ? L’ une appartenant à mall et l’ autre recréee par cobbs ! d’ou le plan final ce n’ est pas un vrai TOTEM QUI NOUS APPARAIT !
la toupie qui tourne indique pour moi le monde de Mall, je considère donc que Cobb est resté scotcher avec elle et que quand il quitte l’écran et qu’on ne voit plus que la toupie c’est le monde de Mall sa réalité a elle ( elle n’a jamais pu prendre conscience qu’elle etait « morte »), lui il va vers leurs enfants et on ne sait pas ce qu’il va faire avec ce nouveau monde posssible… Tout nos actes ne sont-ils pas codifiés par les « fantômes » de notre passés?
Oui je suis d’accord, ça me semble même l’un des points le plus important du film : cobb ne se préoccupe plus de savoir s’il rêve ou non (si on part du principe que la toupie est vraiment un indicateur fiable de la réalité )
Il décide donc de vivre sa réalité, quelque soit celle ci…
On entend la toupie qui s’apprête à tomer et on la voit significativement vaciller. C’est pour ça qu’à première vue je trouvais l’effet de suspense ratée. Mais vu que il y en a plein qui ont loupé, ça paraît réussi…
Ce qui est bizarre c’est que la première fois que j’ai vu le film, j’étais persuadé d’avoir entendu la toupie tomber après la séquence finale.
Les 2 autres fois, je l’ai vu vaciller mais pas au point de tomber.
Le plus intéressant est de ce dire que la toupie tourne mais que Cobb n’est pas la pour vérifier, ce qui veux dire bien autre chose…
perso, il me semble que la toupie est bien lancée, qu’elle n’est pas sur le point de vaciller (j’ai vu le film 2 fois.) donc, Cobb est dans un rêve depuis le début. ou alors, il est définitivement dans les limbes. le film ne serait alors qu’un long rêve.
oui mais …
qu’y-a-t-il eu AVANT ? ça fait penser aux origines de l’univers : big bang ou ou pas ? l’oeuf ou la poule ? etc.